Avecle Grand Continent, nous avons décidé de lancer une nouvelle série hebdomadaire – Doctrines de la Chine de Xi Jinping – coordonnée par le sinologue David Ownby, professeur à l’Université de Montréal et qui a récemment dispensé une série de cours au Collège de France 1, directeur de Voices from the Chinese Century 2, ainsi que de Reading the China
Lélection présidentielle a fait apparaître une opposition de plus en plus marquée entre Français optimistes et pessimistes, qui vient contrecarrer l’idée selon laquelle le vote serait principalement déterminé par l’appartenance à une classe sociale, caractérisée par une occupation socioprofessionnelle ou un niveau de revenus. La très grande majorité des
Téléchargercette image : Un homme passe devant une énorme bannière sur l'affichage à la Tokyo Metropolitan Government Building annonçant les prochaines élections à l'assemblée métropolitaine de Tokyo, le 24 juin 2017, Tokyo, Japon. Les affiches des candidats sont affichés sur l'élection d'affichages dans la ville pour la prochaine élection de l'assemblée
Leguide à pour objectif de diffuser une information permettant aux organisateurs de réaliser leur projet de manifestation dans les meilleurs conditions. Le principe de l’organisation d’une manifestation consiste : - pour l’organisateur à mettre en place un dispositif qui devra assurer la sécurité du public présent ;
Eneffet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Le plus grand nombre dans une élection. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions.
Une moyenne de dix candidats par élection. Le nombre de candidats à chacune des présidentielles est plutôt allé croissant depuis 1965. Les deux premiers scrutins, en 1965 et
Ledécoupage d'une circonscription ne répond donc à aucune règle stricte, en dehors de celle du nombre d'habitants qui doit, à plus ou moins 20% près, être de 125 000 personnes. Sur
Sanssurprise, la CAQ est celle qui dépense le plus en sondages et en publicité. À un an des élections, environ 350 000 $ ont été investis. Les partis n'ont pas lésiné en dépenses
marie- 26/11/2013 15h:28. Bonjour, Cette réforme me semble complexe !! Prenons l'exemple d'une commune de plus de 1000habitants et moins de 3500 comme dans la majorité des cas le nombre des conseillers est un chiffre impair prenons donc 15conseillers avec 8 femmes et 7 hommes il faut obligatoirement commencer la liste par une femme dans l'autre cas 8 hommes
Téléchargercette image : Une énorme bannière sur l'affichage à la Tokyo Metropolitan Government Building annonçant les prochaines élections à l'assemblée métropolitaine de Tokyo, le 24 juin 2017, Tokyo, Japon. Les affiches des candidats sont affichés sur l'élection d'affichages dans la ville pour la prochaine élection de l'assemblée métropolitaine
B9jG1V. Avec 66,72% d'abstention, une majorité de Français ne se sont pas exprimés dimanche lors de ces élections locales. L'abstention progresse une nouvelle fois. En 2015, au premier tour des élections régionales, elle s'était élevée à 50,09%, selon les résultats définitifs. En 2010, elle se situait à 53,67%, et en 2004 à 39,16%. Cette année, l'abstention atteint 66,72%, selon les données du ministère de l'Intérieur. Ce scrutin local avait pourtant un avant-goût d'élection présidentielle, mais les électeurs n'ont pas été au rendez-vous. Entre la conjoncture défavorable de l'épidémie de Covid-19 et la désillusion d'une partie des citoyens, franceinfo tente de comprendre pourquoi ce phénomène de l'abstention bat un nouveau record. >> Suivez en direct toutes les réactions et tous les résultats des élections régionales et départementales Le contexte de la crise sanitaire L'abstention "abyssale" est "en partie liée à la situation sanitaire", a estimé Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, dimanche, après l'annonce des résultats. Les courbes épidémiques sont pourtant à la baisse depuis plusieurs semaines, mais le souvenir des élections municipales 2020 reste vivace. Le premier tour des municipales s'était déroulé le 15 mars en pleine première vague de l'épidémie et de nombreux élus avaient été contaminés. Certains maires ont même payé de leur vie la tenue de ce scrutin. Pour les régionales, la campagne de vaccination a permis de sécuriser les assesseurs des bureaux de vote, mais la peur du virus reste présente, notamment chez les électeurs les plus fragiles. "Ce n'est pas évident de mobiliser notre électorat parmi les personnes âgées", a constaté pendant la campagne Ourida Allali, candidate UDI aux départementales sur le canton de Bobigny Seine-Saint-Denis. "Ces élections ont été reportées plusieurs fois et les Français n'avaient pas la tête à se pencher sur leurs représentants régionaux et départementaux", confirme Martial Foucault, directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Po Cevipof. "On ne sort pas d'une telle période de confinements et de couvre-feux en se mettant dans un bain de jouvence électoral." Martial Foucault, directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Poà franceinfo Entre le masque, la distanciation sociale et les mesures de couvre-feu, la campagne des candidats s'est parfois résumée à une simple distribution de tracts. "Il y a eu une invisibilité de cette élection. Les candidats ont été autorisés à faire campagne avec des réunions publiques à partir du 9 juin, donc c'est un temps trop court", estime Martial Foucault. "Avec toutes les mesures, c'est difficile. On est dans une situation où le débat est un peu atrophié", confirme Florent Lacaille-Albiges, candidat LFI aux départementales sur le canton de Bobigny. Une élection difficile à lire Il est en temps normal déjà ardu de mobiliser les électeurs sur des élections départementales ou régionales en comparaison d'une présidentielle. Mais les candidats n'ont pas été aidés par le contexte politique parfois difficile à comprendre. Prenons l'exemple des alliances à gauche parfois le Parti communiste a rejoint une liste commune avec La France insoumise, comme sur la liste de Clémentine Autain en Ile-de-France, parfois il s'est rapproché du PS ou des écologistes, comme dans le Grand Est. Parfois, les alliances varient même au sein d'un territoire entre les départementales et les régionales. Même chose du côté de LREM, qui peut aussi bien tendre la main aux listes socialistes, comme en Bretagne, ou aux listes de droite, comme en Paca, où la majorité présidentielle a même rejoint la liste du LR Renaud Muselier. Difficile de s'y retrouver, notamment pour les jeunes électeurs qui débarquent sur le marché démocratique. "Cela fait seulement quelques jours que je sais qu'il faut aller voter, du coup je ne me suis pas assez renseignée sur les candidats, sur ce qu'ils proposent, je ne me sens pas assez légitime", explique à franceinfo Lucy, une jeune abstentionniste de 23 ans. Même si une partie des forces politiques a tenté de nationaliser la campagne à un an de la présidentielle, notamment en évoquant le thème de la sécurité, les enjeux de ce double scrutin ne sont pas apparus clairs pour tous les électeurs. "Cela ne permet pas de mobiliser un électorat qui a quand même compris que les régions et les départements ne géraient pas la police nationale", analyse Olivier Rouquan, chercheur associé au Centre d'études et de recherches de sciences administratives et politiques. Il y a parfois également une confusion entre les deux élections. "Est-ce que c'était une bonne idée de combiner ces élections le même jour ?", s'interroge ainsi Martial Foucault. "Je ne vois pas à quoi ça sert un conseil régional ou départemental", confie Steven, 18 ans. Par ailleurs, le vote sanction utilisé parfois dans ce type d'élections intermédiaires ne pousse pas à la mobilisation puisque la majorité présidentielle ne gouverne aucune région. Une tendance générale à la démobilisation Les élections locales ne passionnent pas les foules. Le sentiment d'un scrutin qui ne va rien changer à la vie des Français est de plus en plus répandu. "Je ne vois pas trop l'utilité du vote dans ma situation. Peu importe le candidat pour qui je vote, ça ne va pas changer les choses", explique Robby, 22 ans. Les Français interrogés par les médias comme par les instituts de sondage témoignent d'un désintérêt grandissant vis-à-vis de la politique. "La droite, les communistes… ça ne change rien. Ça fait trente ans que je suis là et je suis écœuré par la politique. Du coup, je ne vote plus", ajoute Kader, 56 ans, habitant de Bobigny. "Il y a l'approfondissement d'un décrochage, d'une fracture politique, qui est de plus en plus marqué par un désintéressement, une méfiance envers le personnel politique, analyse le politologue Olivier Rouquan. On a un approfondissement de la crise de la représentation, nous arrivons quand même à un signe alarmant pour la démocratie." Interogés par Ipsos/Sopra Steria, les électeurs confirment ce sentiment. Selon 39% des sondés, "ces élections ne changeront rien à leur vie". Selon 23% d'entre eux, il s'agit de manifester "le mécontentement à l'égard des hommes politiques en général". Enfin "aucune liste ou candidat" ne plaît à 22% des personnes questionnées. La baisse du nombre de candidats aux élections départementales peut également être considérée comme un symptôme de ce désintérêt croissant. A l'échelle nationale, il y a 12% de binômes en moins par rapport à 2015. En Haute-Loire par exemple, pas moins de cinq cantons sur 19 se retrouvent avec un seul binôme candidat. Dans ces territoires, les électeurs n'ont donc même plus le choix. Une situation qui ne pousse pas à la mobilisation. "Il y a la confirmation d'un essoufflement démocratique, estime Martial Foucault. La séquence avec le mouvement des 'gilets jaunes' et le grand débat a montré qu'on était arrivé à la fin d'un cycle de démocratie électoral, avec ce modèle qui considère que les électeurs s'expriment uniquement par les urnes. Ce modèle ne peut plus suffire à faire vivre la démocratie." Des couacs en série Des dysfonctionnements ont marqué le vote lors de ce premier tour. Les électeurs marseillais les plus matinaux ont parfois eu la mauvaise surprise de découvrir que leurs bureaux n'avaient pas ouvert, faute d'assesseurs pour les tenir. A Cousolre Nord, le bureau de vote a bien ouvert, mais les bulletins de vote de la liste de gauche emmenée par l'écologiste Karima Delli étaient absents. Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a réclamé "une commission d'enquête sur les conditions dans lesquelles s'est déroulé le vote". Plus tôt dans la campagne, des plis électoraux ont parfois été retrouvés dans la nature, selon France 3 Hauts-de-France. L'entreprise privée Adrexo, chargée de la distribution de la propagande électorale dans sept régions, aurait eu des difficultés pour assurer sa mission. Cela concerne donc potentiellement 22 millions d'électeurs. France 2 a ainsi recensé une vingtaine d’endroits où les courriers ont parfois été mal distribués, voire jetés à la poubelle. Résultat selon plusieurs élus, des personnes n'ont pas eu accès aux professions de foi des candidats. Sur Twitter, le député LFI Adrien Quatennens a interpellé le gouvernement à ce sujet "Deux élections ont lieu dimanche. Enormément de Français ne sont pas au courant. Et pour cause, le matériel électoral n’arrive pas ou incomplet ou distribué de façon anarchique par le prestataire." Ça se sont les professions de foi stockées dans le local de l'entreprise Adrexo de la Flèche. Véritable scandale que l'état se soit déchargé d'une mission d'intérêt générale sur une société privée incapable de distribuer la propagande électorale. Regionale2021 departementales — Isabelle Sévère isasevere June 16, 2021 Interrogé au Sénat sur ces couacs de campagne, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que le marché public allait être remis en cause après ces élections. Mais pour ce double scrutin, le mal est déjà fait. Selon Ipsos/Sopra Steria, il existe ainsi une méconnaissance massive des candidats de la part des électeurs.
Les deux premières élections au suffrage universel direct de la Ve République sont celles où se sont présentés le moins de candidats, malgré la présence de candidatures inclassables comme l’utopiste Marcel Barbu en 1965 puis le chef d’entreprise Louis Ducatel en DIRECT. Résultats de la présidentielle 2022, abstention, analyses… Suivez le 1er tourEn 1974, le nombre de candidats bondit à douze, dont le premier prétendant écologiste René Dumont, deux trotskistes Arlette Laguiller et Alain Krivine, deux fédéralistes Jean-Claude Sebag et Guy Héraud et un royaliste Bertrand Renouvin.→ ANALYSE. Élection présidentielle les surprises de ce scrutin depuis 1965En 1976, le Parlement décide donc de durcir les règles de parrainages des candidats au lieu de 100 grands élus issus d’au moins dix départements, le seuil passe à 500 issus d’au moins trente départements ou territoires d’outre-mer pas plus d’un dixième devant par ailleurs émaner du même département.Jean Lecanuet, ministre de la justice, défend à l’époque ce durcissement en dénonçant les inconvénients d’une excessive multiplicité des candidatures » et en se fixant comme double objectif de décourager les candidatures de fantaisie qui nuiraient à la dignité de l’élection » et de garantir que la candidature présentée reflète un courant d’opinion revêtant effectivement un caractère national ».Record en 2002Le garde des Sceaux écarte cependant des propositions plus restrictives en expliquant que s’il convient d’éliminer des candidatures insuffisamment sérieuses pour une consultation de cette nature et de cette importance, il faut aussi se garder d’ôter aux électeurs, même très minoritaires, la liberté de se reconnaître dans un candidat de leur choix ».Conséquence en 1981, bien que candidats sept ans plus tôt, Jean-Marie Le Pen, à l’extrême droite, et Alain Krivine, à l’extrême gauche, n’atteignent pas le nouveau seuil. Le nombre de candidatures se stabilise alors à une dizaine jusqu’en année-là, le nombre de candidats atteint son record 16 six de droite ou du centre Jacques Chirac, François Bayrou, Jean Saint-Josse, Alain Madelin, Corinne Lepage, Christine Boutin, cinq de gauche Lionel Jospin, Jean-Pierre Chevènement, Noël Mamère, Robert Hue, Christiane Taubira, trois d’extrême gauche Arlette Laguiller, Olivier Besancenot, Daniel Gluckstein et deux d’extrême droite Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret.Depuis, probablement en raison de l’élimination du candidat de gauche, Lionel Jospin, devancé par celui d’extrême droite, Jean-Marie Le Pen, le nombre de candidature s’est stabilisé entre dix et candidats à l’élection présidentielle 2017En 2017, malgré un nouveau renforcement des règles publication des parrainages sur Internet, envoi des formulaires directement au conseil constitutionnel, etc. le nombre de candidats est finalement de 11.→ À LIRE. Présidentielle 2017 affaire Fillon, Macronleaks »… Les faits marquants de la campagneTrois candidats – Jacques Cheminade, Philippe Poutou et Jean Lassalle – ont obtenu de justesse leurs 500 parrainages, et ont rejoint les huit autres présents sur la ligne de départ Nathalie Arthaud, François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc au premier tour 1965 De Gaulle 44,65, Mitterrand 31,72, Lecanuet 15,57, Tixier-Vignancour 5,2, Marcilhacy 1,71, Barbu 1,151969 Pompidou 44,47, Poher 23,21, Duclos 21,27, Defferre 5,01, Rocard 3,61, Krivine 1,06, Ducatel 1,271974 Mitterrand 43,25, Giscard d’Estaing, 32,6, Chaban-Delmas 15,11, Royer 3,17, Laguiller 2,33, Dumont 1,32 Le Pen 0,75, Muller 0,69, Krivine 0,37, Renouvin 0,17, Sebag 0,16, Héraud 0,081981 Mitterrand 25,85, Giscard d’Estaing 28,32, Chirac 18, Marchais 15,35, Lalonde 3,88, Laguiller 2,3, Crépeau 2,21, Debré 1,66, Garaud 1,33, Bouchardeau 1,111988 Mitterrand 34,11, Chirac 19,96, Barre 16,54, Le Pen 14,38, Lajoinie 6,76, Waechter 3,78, Juquin 2,1, Laguiller 1,99, Boussel-Lambert 0,381995 Jospin 23,30, Chirac 20,84, Balladur 18,58, Le Pen 15, Hue 8,64, Laguiller 5,3, de Villiers 4,74, Voynet 3,32, Cheminade 0,282002 Chirac 19,88, Le Pen 16,86, Jospin 16,18, Bayrou 6,84, Laguiller 5,72, Besancenot 4,25, Chevènement 5,33, Mamère 5,25, Saint-Josse 4,23, Madelin 3,91, Hue 3,37, Mégret 2,34, Taubira 2,32, Lepage 1,88, Boutin 1,19, Gluckstein 0,472007 Sarkozy 31,18, Royal 25,87, Bayrou 18,57, Le Pen 10,44, Besancenot 4,08, de Villiers 2,23, Voynet 1,57, Buffet 1,93, Laguiller 1,33, Bové 1,32, Nihous 1,15, Schivardi 0,342012 Hollande 28,63, Sarkozy 27,18, Le Pen 17,9, Poutou 1,15, Mélenchon 11,1, Bayrou 9,13, Joly 2,31, Dupont-Aignan 1,79, Arthaud 0,56, Cheminade 0,252017 Macron 24,01, Le Pen 21,30, Fillon 20,01, Mélenchon 19,58, Hamon 6,36, Dupont-Aignan 4,70, Lassalle 1,21, Poutou 1,09, Asselineau 0,92, Arthaud 0,64, Cheminade 0,18→ RETROUVEZ dès ce soir les résultats de l’élection présidentielle de 2022 ville par villeavec notamment Résultats présidentielle Paris 2022Résultats présidentielle Marseille 2022Résultats présidentielle Lyon 2022Résultats présidentielle Toulouse 2022Résultats présidentielle Nice 2022Résultats présidentielle Nantes 2022
Le premier tour des élections municipales a eu lieu, malgré l'épidémie de nouveau coronavirus Covid-19, ce dimanche 15 mars. Au lendemain du scrutin, l'heure est au décompte des voix... et des sièges dans les conseils municipaux. La répartition, dans les communes de plus de habitants, est assez technique. Dans les communes de moins de habitants, la règle est simple. Les suffrages sont décomptés candidat par candidat. Pour être élu au premier tour, il faut obtenir la majorité absolue 50% des voix plus une des suffrages exprimés et totaliser un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits. En cas de second tour, les candidats qui obtiennent le plus grand nombre de voix sont élus, peu importe le nombre de votants. Dans les communes de plus de habitants, le scrutin est proportionnel avec prime majoritaire accordée à la liste arrivée en tête. Les sièges sont répartis en suivant la règle de la plus forte moyenne. Un mécanisme assez complexe, qui bénéficie avant tout à la liste en tête. 50% des sièges automatiquement au vainqueur Au premier tour de scrutin, la liste qui recueille la majorité absolue des voix 50% plus une remporte l'élection. Elle obtient automatiquement la moitié des sièges au conseil municipal. Si le nombre de sièges à pouvoir est impair, on arrondit à l'entier supérieur s'il y a plus de 4 sièges à pourvoir, à l'entier inférieur sinon. C'est la prime majoritaire. Si la majorité absolue n'est obtenue par aucune liste au premier tour, c'est la liste qui a obtenu le plus de voix au second tour qui bénéficie de cette prime majoritaire. En cas d'égalité de suffrages entre les listes arrivées en tête, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d'âge la plus élevée. 50% répartis à la proportionnelle Les sièges restants après l'application de la prime majoritaire sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5% au premier tour, y compris la liste arrivée en tête, à la proportionnelle, selon la règle de la plus forte moyenne. Cette règle de la plus forte moyenne s'applique en deux temps. Dans un premier temps, on calcule le quotient électoral en divisant nombre de suffrages exprimés par le nombre de sièges à pourvoir. On divise alors le nombre de voix obtenues par chaque liste par ce quotient électoral le résultat de cette opération, arrondi à l'entier inférieur, équivaut au nombre de sièges obtenus par chaque liste. Pour les sièges restants, on divise le nombre de suffrages obtenus par chaque liste par le nombre de sièges attribués à cette liste plus 1 c'est la moyenne de chaque liste. On attribue un siège à la liste ayant la plus forte moyenne. En cas d'égalité, on attribue le siège à la liste ayant le plus grand nombre de voix. Et on reproduit jusqu'à épuisement des sièges à pourvoir. Un exemple Troyes Il y a 49 sièges à pourvoir au conseil municipal de Troyes. Ce dimanche 15 mars, électeurs se sont exprimés. La liste Les Républicains LR est arrivée en tête avec 66,78 % des voix voix. La liste divers gauche DVG a obtenu 14,06 % voix, la liste Rassemblement national RN a obtenu 11,25 % 995 voix, la liste La République en Marche LaREM a obtenu 5,47 % 484 voix et la liste Lutte ouvrière LO a obtenu 2,42 % 214 voix. Selon la règle de la prime majoritaire, la liste LR obtient la moitié des sièges. 49/2 = 24,5. Comme il y a plus de 4 sièges à pourvoir, la liste LR obtient automatiquement 25 sièges. Restent donc 24 sièges à distribuer à la proportionnelle. La liste LO n'a pas obtenu 5% des voix elle n'aura pas de sièges. On retire le nombre d'électeurs LO des votants - 214 = suffrages exprimés. Le quotient électoral suffrages exprimés/nombre de sièges à pourvoir est de = 367,75. Pour chaque liste, on calcule alors le nombre de sièges pourvus en divisant le nombre de voix par le quotient électoral - LR = 16,05. La liste LR obtient 16 sièges DVG = 3,38. La liste DVG obtient 3 RN 995/367,75 = 2,70. La liste RN obtient 2 LREM 484/367,75 = 1,32. La liste LREM obtient 1 siège. 22 sièges sont pourvus il reste encore 2 sièges à pourvoir. On calcule alors la moyenne de chaque liste suffrages obtenus/sièges obtenus + 1 - LR + 1 = DVG + 1 = RN 995/2 + 1 = 331. - LREM 484/1 + 1 = 242. La liste LR a la plus forte moyenne elle obtient le 23e siège, ce qui porte à 17 le nombre de sièges obtenus à la proportionnelle. On calcule alors la nouvelle moyenne de chaque liste pour le 24e et dernier siège - LR + 1 + 1 = DVG + 1 = RN 995/2 + 1 = 331. - LREM 484/1 + 1 = 242. La liste RN a la plus forte moyenne elle obtient le 24e siège, ce qui porte à 3 le nombre de sièges obtenus à la proportionnelle. Finalement, la liste LR obtient 25 sièges de prime majoritaire auxquels s'ajoutent 17 sièges obtenus à la proportionnelle soit 42 sièges. La liste DVG obtient 3 sièges à la proportionnelle, tout comme la liste RN. La liste LaREM obtient un siège. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info